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Dans presque tous les domaines, l’État prévoit des dispositions légales pour faciliter la vie en communauté. C’est ainsi qu’une loi est mise en place pour que toute copropriété soit gérée par un syndic. Mais comment faire un choix judicieux de ce dernier ?
Veiller au modèle de gestion
Le syndic d’une copropriété a des rôles précis à jouer dans son business. C’est pour cela qu’il importe de connaître son mode de gestion. En effet, il existe trois formes de gestion.
D’abord, on a le syndic professionnel qui est une personne extérieure à la copropriété à qui la gestion de celle-ci est confiée. Tout comme les autres types de syndics, son rôle est d’assurer la gestion financière et administrative de la copropriété.
Ensuite, on se sert également du syndic bénévole qui n’est qu’un copropriétaire élu par ses pairs pour assurer les fonctions d’un syndic. Étant aussi un copropriétaire, sa gestion peut différer de celle d’un professionnel.
Enfin, il y a le syndic coopératif qui n’est qu’une forme de gestion par tous les membres du conseil syndical. Tous ces types de syndics peuvent gérer le travail, mais il faut tenir compte de l'efficacité pour bien faire un choix.
Tenir compte du coût du syndic
Des trois types de modèles de gestion, il est prévu pour le syndic professionnel de jouir de quelques honoraires. Il peut de plus facturer des frais annexes s’il remplit des missions extraordinaires, c’est-à-dire celles qui ne sont pas prévues par les contrats.
C’est pour cela qu’il faut prendre connaissance des termes de son contrat avant de le choisir. Toutefois, en ce qui concerne le syndic bénévole, l’assemblée peut décider de le rémunérer pour la tâche qu’il accomplit. De ce fait, il est conseillé de définir ces différentes modalités afin d’en tenir compte dans le choix du gestionnaire de la copropriété.
Prendre en compte la communication du syndic
À ce niveau, il s’agit de la permanence communicative du gestionnaire de copropriétaire. Pour le cas du syndic professionnel, il est susceptible d’avoir plusieurs copropriétés à sa charge. Ainsi, il aura du mal à répondre spontanément aux appels ou aux mails.
Quant au syndic bénévole, en étant juste un copropriétaire, il a certainement une autre activité qu’il mène. Cette dernière peut l’empêcher d’être présent dans la communication. Le syndic coopératif est ici une bonne alternative en ce sens que tous les conseillers syndicaux agissent en commun.